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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 21:00
 jma2011.jpg

Journées des Métiers d'Art à travers toute la France

 

Ce weekend à travers toute la France, des centaines d'artisans d'art ouvrent les portes de leurs ateliers au grand public... et L'Iris Noir aussi !

 

Si vous vous intéressez aux bijoux de créateur ainsi qu'aux cours de bijouterie joaillerie que je propose, venez donc me rencontrer à Levallois.

 

Je vous montrerai les dernières pièces sur lesquelles je travaille : en ce moment, je ne sais pas pourquoi mais je fais une vraie fixation sur les très grosses bagues. Avec des très grosses pierres... Des bijoux résolument indiscrets, j'avoue, mais que j'adore porter !

 

A Levallois, nous sommes deux à participer à cette manifestation : l'ébéniste Calanna et moi même. Pour connaître la liste de tous les artisans d'art qui jouent le jeu à travers la France, je vous invite à consulter le site www.journeesdesmetiersdart.com

 

Je vous attends donc nombreux les 1er, 2 et 3 avril prochains entre 14H et 19H.

 

Atelier L'Iris Noir

30, rue Aristide Briand à Levallois

Code B 753 - cour à droite

Métro Anatole France (ligne 3)

Parking 25 rue Voltaire (1ère heure gratuite)

 

L'Iris Noir

www.irisnoir.fr

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 08:16
cours 60

Histoires de métal (suite)

 

Après son très bel oiseau posé sur une branche de lilas (cf. article d'hier), Audrey s'est lancée dans le repercé. Tout comme une autre de mes élèves, Mathilde, elle n'a pas eu peur de concevoir un projet ambitieux, sur lequel elle a cassé maintes et maintes lames de bocfil...

 

Repercer c'est simple mais parfois très, très, très long. Je vous explique : à l'aide d'un poinçon métallique et d'un maillet, on fait des points d'impact dans chaque partie à découper, dans lesquels on va loger son foret et percer. Dans le trou ainsi obtenu, on va introduire la lame du bocfil et découper. Dans l'ornement de coiffure conçu par Audrey, je vous laisse compter le nombre de fois où Audrey a percé au foret puis découpé au bocfil...

 

Pour obtenir le galbe des deux bijoux, Audrey s'est ensuite initiée au martelage sur un petit coussin de cuir. Armée du jeu de bouterolles et du maillet, elle a obtenu dans un cas un bain d'oiseaux, et dans l'autre un nid douillet.

 

Est venue ensuite la phase de soudure : les deux oiseaux, le point d'eau (turquoise en serti clos) et l'anneau pour la bague en argent massif, les brindilles symbolisées par le fil de laiton pour l'ornement de coiffure.

 

Les perles d'eau douce ont simplement été collées dans les entrelacs formés par le fil.

 

Le travail de découpe, repercé et martelage a énormément plu à Audrey, qui se sent vraiment à l'aise avec le travail du métal. Et c'est amusant de voir comment d'un élève à un autre, c'est davantage à travers la cire ou bien à l'inverse le travail du métal que sa créativité va pouvoir se développer. On est plutôt sculpteur ou plutôt métallurgiste... Et c'est ainsi que dans les ateliers de joaillerie, vous trouverez des spécialistes de la cire et d'autres spécialisés dans le métal.

 

A votre tour de découvrir quel est votre point fort, en venant passer quelques heures à l'atelier !

 

L'Iris Noir

www.irisnoir.fr 

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 07:52
cours 61

Histoires de métal 

 

Audrey est venue de Limoges passer 15 jours à Paris, ou plus exactement 15 jours chez L'Iris Noir, où elle s'est initiée aux joies du travail sur métal : découpe, repercé, soudure, martelage et mise en forme...

 

Elle est repartie avec plusieurs pièces à son actif, toutes plus originales les unes que les autres, et représentatives de son style très inspiré par la nature. 

 

Aujourd'hui, je vous montre son pendentif (que je verrais également bien comme une broche) associant un oiseau en argent massif sur une branche en laiton.

 

L'oiseau est une simple plaque d'argent de 8/10ème d'épaisseur qu'Audrey a découpée. Pour les branches, je lui ai donné un sécateur (!) pour qu'elle aille couper quelques brindilles sur le lilas qui pousse dans la cour de mon immeuble. Elle les apportées à Max, mon fondeur, qui les a fixées sur son arbre à cire au moment de la fonte et les lui a rendues en laiton. Comme vous le voyez, jardinage et bijouterie font souvent bon ménage...

 

Quelques soudures (notamment deux anneaux à l'arrière de la pièce pour faire passer une chaîne), un polissage succint pour conserver au bijou son côté naturel, et voilà !

 

Ravie du résultat, Audrey s'est aussitôt lancée dans deux autres bijoux nécessitant repercé, martelage, mise en forme et soudure.

 

On en parle demain ?

 

L'Iris Noir

www.irisnoir.fr 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 19:00
messerschmidt.jpg

De l'art thérapie au XVIIIème siècle

 

Vous avez jusqu'au 25 avril prochain pour découvrir un pan caché de l'oeuvre du sculpteur allemand Franz Xaver Messerschmidt (1736-1783), dans le cadre d'une exposition intimiste organisée par le musée du Louvre.

 

Sculpteur de talent, un temps professeur adjoint à l'académie royale de Vienne, cet artiste va progressivement se heurter à l'incompréhension de ses contemporains, choqués par l'évolution fort peu académique de son oeuvre.

 

Véritable virtuose (fabuleux portraits de cour comme celui du duc Albert Casimir de Saxe Teschen !), Franz Xaver Messerschmidt va se mettre à sculpter des bustes étonnants et effrayants pour conjurer les esprits qui venaient hanter ses nuits et ses jours.

 

Le Louvre expose une trentaine de ces "têtes de caractère" qui sont parfois considérées comme des autoportraits, et qui toutes montrent le visage humain en proie aux sentiments les plus violents.

 

Peur, douleur, rire hystérique...toutes les facettes des expressions humaines sont étudiées dans cet ensemble de bustes métalliques (souvent un alliage de plomb et d'étain, parfois de l'albâtre) qui n'a pas son pareil au siècle des lumières.

 

On sait que Messerschmidt souffrait de troubles psychiques de plus en plus graves. Freud aurait sans doute aimé recevoir le sculpteur dans son cabinet : en effet, des historiens voient dans un certain nombre de bustes dont la bouche est oblitérée par un pansement la peur du sexe qui a toujours caractérisé Messerschmidt, sans doute resté vierge jusqu'à la fin de ses jours.

  

En sortant de cette exposition, passez par les cours Marly et Puget qui abritent les grands groupes sculptés des XVII et XVIIIème siècles. Pour ceux qui connaissent ma fille adorée Flore, admirez la grâce de la déesse éponyme sculptée par Coyssevox. Et pour ceux qui aiment le dialogue entre art classique et art contemporain, laissez vous porter par les oeuvres de l'anglais Tony Cragg. J'ai trouvé les sculptures en bois particulièrement fascinantes. 

 

L'Iris Noir

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 18:01
cours 59

ZE collier by Nathalie (suite)

 

Nathalie a décidé de redonner au laiton ses lettres de noblesse. Avec sa belle couleur jaune, cet alliage de cuivre et de zinc se travaille aussi facilement que l'argent et se prête à tous les projets.

 

Après plusieurs années passées à apprendre la sculpture sur métal, Nathalie se consacre désormais à la bijouterie pour créer des pièces au design très affirmé.

 

Elle affectionne les formes pures, les grandes dimensions, la fluidité des mouvements, la sobriété des couleurs. 

 

Dans le cadre de ma formation consacrée au travail du métal, Nathalie a conçu ce très long sautoir. Le pendentif est un carré sur lequel on a soudé une bande qui fait office à la fois d'ornement et de double bélière permettant de faire passer les chaînes.

 

A l'extrêmité du sautoir, Nathalie a fabriqué des clous d'enfilage afin de fixer les gouttes de cristal de roche.

 

Et surtout, elle a utilisé le savoir-faire acquis pendant ses cours de sculpture : elle s'est ainsi amusée à patiner la plaque de laiton pour lui donner ce très bel aspect brun roux. 

 

Que vous dire de plus ? Ses premières créations commencent à beaucoup plaire à ses amies. Elle vient ainsi de vendre son premier sautoir en argent massif (cf. mon article du 20 janvier dernier). Pour un prix qui m'a laissée muette d'indignation ! 

 

Je vais donc devoir expliquer à Nathalie que le travail du créateur doit être payé, au même titre que la matière première qui a servi à fabriquer le bijou. Halte à l'auto dépréciation dont font preuve tous les créateurs, notamment à leurs débuts ! Et je rejoins tout à fait le mari de Nathalie, qui lui a demandé de mieux lui expliquer son business plan...

 

L'Iris Noir

www.irisnoir.fr

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 08:54
cours 58

Mélange des techniques, unité stylistique 

 

Quand les élèves s'approprient les différentes techniques de la bijouterie joaillerie, c'est le sésame pour une véritable libération esthétique.

 

Je m'explique : Mathilde vient d'achever son deuxième cycle consacré au travail du métal (découpe, repercé, soudure, martelage, gravure), formation que je propose après celle dédiée à la cire. Elle est donc capable désormais d'utiliser l'ensemble de ses connaissances pour obtenir des bijoux de plus en plus aboutis.

 

Les éléments du bracelets ont été façonnés à partir de cire, matériau que j'adore car il ouvre la porte à toutes les possibilités de sculpture. En guise de fermoir, un petit bout de branche ramassé par terre et apporté au fondeur, qui l'a directement fixé sur son arbre à cire (zéro travail, que du bonheur...). Quelques soudures pour refermer les maillons, et voilà !

  

Les boucles d'oreilles ont, quant à elles, été réalisées directement à partir d'une plaque d'argent : découpe du motif de la plume, soudure d'un fil et d'un anneau, emboutissage de deux rondelles pour créer les petites coupelles, soudure des tiges servant à maintenir les perles et des systèmes de clips à l'arrière (Mathilde n'a pas les oreilles percées !). Et voilà !

 

Bon d'accord, j'avoue... Nous avons connu quelques galères : la branchette du bracelet s'est avérée trop courte et le bracelet s'ouvrait tout le temps. Il a fallu en trouver une autre, plus longue, pour régler le problème. En outre, le premier système de clip pour oreilles non percées comportait un petit ressort qui n'a pas résisté à la soudure. Il a fallu en trouver un autre, sans ressort.

 

Et puis, et puis... Les commandes commencent à pleuvoir autour de Mathilde : ses amies veulent les mêmes boucles d'oreilles, et Mathilde ne sait pas établir un devis pour déterminer un vrai prix de vente !!! Je vais donc, peut-être, créer un nouveau module de formation, consacré aux techniques de vente, et concurrencer ainsi HEC...

 

L'Iris Noir

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 18:45
cours 56

Premiers pas dans l'univers du métal

 

Deux de mes nouveaux élèves ont choisi d'apprendre à travailler le métal directement à partir de plaques et de fil. Découper, repercer, souder, marteler... Un apprentissage idéal pour réaliser des bijoux ultra contemporains.

 

Avant d'oser se lancer dans le travail en direct sur l'argent, Alain et Sophie ont fait leurs premières armes sur des morceaux de laiton et de cuivre.

 

Il est vrai que les couleurs du cuivre et du laiton s'assortissent particulièrement bien, ce qui semble normal quand on sait que le laiton est un alliage de cuivre et de zinc.

 

Après avoir appris à découper et à limer tous les bords (recto verso, c'est mieux) en respectant le dessin préparatoire, Alain et Sophie se sont initiés à la soudure. 

 

Le travail de soudure a permis à Alain d'assembler bord à bord les quatre éléments composant sa broche, ainsi qu'à fixer à l'arrière un système de fermeture en argent.

 

Pour Sophie, le chalumeau a servi à souder la tige qui fixe la bélière de cuivre au pendentif de laiton, à fermer l'anneau qui maintient les deux chaînettes ainsi qu'à réaliser les clous d'enfilage pour les breloques décoratives. De cette manière, son collier en forme de cerf-volant est entièrement articulé, toujours en mouvement autour du torque, ce qui est cohérent avec le modèle.

 

Après ce premier bijou, Alain s'est lancé dans le travail en direct sur l'argent : un pendentif aux lignes très pures qui enserrera un cabochon de quartz vert serti clos. Pour Sophie, un anneau en repercé qui lui permettra d'apprendre à mettre en forme une bande de métal sur un triboulet. Les photos suivront dans les prochains jours...

 

L'Iris Noir

www.irisnoir.fr 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 18:15
cours 55

Sous le soleil exactement

 

L'été dernier, Fafou est venue de Saint Barth pour voir sa famille...et suivre des cours de bijouterie à l'atelier de L'Iris Noir ! 

 

Par 35° à l'ombre, nous avons beaucoup scié, beaucoup soudé, beaucoup transpiré, beaucoup bu de thé...

 

Je vous avais déjà présenté sa bague en argent ornée d'une pépite d'or.

 

Fafou vient tout juste de m'envoyer (enfin !) des photos du bracelet que nous avions réalisé à partir d'une plaque de plané d'argent de 10/10ème et d'un morceau d'or 22 carats de 5/10ème.

 

Cette manchette a été conçue dans le cadre de mes cours visant à apprendre à découper, repercer et marteler le métal, ainsi qu'à le souder. Dans le cas présent, Fafou a utilisé la bande d'or jaune pour réaliser un serti clos lui permettant d'enchâsser un beau morceau d'ambre.

 

Je trouve que la fermeture grâce à un lien en cuir terminé par un morceau de verre dépoli est particulièrement adaptée au style un peu barbare du bracelet, et à la finition sablée donnée au métal.

 

Ce bijou d'apparence si simple et épuré a nécessité plusieurs heures de travail, dans la mesure où Fafou souhaitait une manchette qui ne se porte que sur une moitié de poignet seulement, l'autre moitié étant sanglée dans le laçage de cuir. L'ambre et son serti clos d'or jaune se positionnent à cheval sur le bord du bracelet et sur la peau nue.

 

Une très belle manchette pour mettre en valeur un très beau bronzage...

 

L'Iris Noir

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 07:43
soldes 2010

Deux jours de prix bas

 

Ce weekend, je solde mes anciennes collections de bijoux et notamment toutes mes créations à base de pierres semi-précieuses. A quelques jours de la Saint Valentin, une belle occasion de se faire offrir (ou de s'offrir...) un pendentif / bijou de sac en argent massif et pierres fines (20€), une paire de boucles d'oreilles montée sur vermeil ou argent (20€), ou encore un long sautoir en ambre et cuivre par exemple (40€).

 

Je mettrai également en vente des pierres à l'unité pour toutes celles (et ceux ?) qui aiment créer de leurs petites mains. Inutile donc de se ruiner dans les salons professionnels où l'on doit acheter par rangs entiers : chez Iris, on peut acheter une pièce de ceci, une pièce de cela, au gré de ses envies et surtout de ses besoins.

 

A l'honneur donc, cristal de roche et autres quartz, agates, oeil de tigre, ambre, corail, serpentine et autres pierres aux couleurs chatoyantes.

 

J'en fais la promesse : les prix seront serrés !

 

Rendez-vous donc ce weekend à l'atelier :

30, rue Aristide Briand à Levallois

Code B753 - à droite dans la cour

Sonnette Iris Simon / L'Iris Noir

Métro Anatole France ou parking 25 rue Voltaire (1ère heure gratuite)

Samedi et Dimanche 5 et 6 Février

De 14.00 heures à 19.00 heures

 

N'hésitez pas à en faire profiter vos ami(e)s !

 

L'Iris Noir

www.irisnoir.fr

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 09:01
cours 54

Les merveilleuses heures d'Annie

 

Annie a quasiment fini les trois modules que je propose : travail de la cire, travail du métal, initiation au sertissage de pierres. C'est l'une de mes plus anciennes élèves (un an !!!).

 

Elle travaille régulièrement chez elle où elle a installé un véritable petit atelier dans son bureau cosy, où ses chats viennent jouer avec un matériel digne des plus grandes maisons de la place Vendôme. Chez Robur, l'un des principaux fournisseurs parisiens d'outillage de bijouterie, elle copine allègrement avec Anne-Marie qui adore la faire saliver en lui montrant les dernières nouveautés.

 

Bref, Annie a laissé tomber ses premières amours, les tissages à base de perles du Japon, et ne se consacre plus qu'à la création de bijoux toujours plus compliqués, toujours plus ambitieux.

 

De temps en temps, elle passe me voir à l'atelier avec une maquette en cire peuplée de tout un monde grouillant de vie, et ornée de belles pierres aux couleurs acidulées.

 

Je lui donne mon avis, et je profite de sa gentillesse pour lui donner mes propres maquettes à apporter chez tel ou tel fondeur... quand ça n'est pas un fauteuil que je lui demande de retapisser ou un fil de lampe que je lui demande de changer !

 

Pour cette bague en argent massif ornée d'une améthyste facettée, le décor floral est dominé par un charmant petit insecte aux ailes déployées. La pierre a été sertie au marteleur ainsi qu'à l'aide de quelques griffes. La maquette a été creusée autant que possible pour éviter de dépasser les fameux 30 grammes au delà desquels un bijou en argent doit être poinçonné par la Garantie.

 

Annie voudrait maintenant sauter le pas et porter de l'or. Mais vus les prix stratosphériques du métal jaune, je lui ai proposé de ne tirer en or que quelques éléments du décor et de venir ensuite les souder sur un corps en argent massif. C'est ce que font de plus en plus de joailliers créateurs, qui ne veulent pas renoncer aux beaux volumes et aux bijoux de rêve.

 

J'attends donc avec impatience, et mes lecteurs avec moi, sa prochaine création en ce sens !

 

L'Iris Noir

www.irisnoir.fr

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