Un article dans le numéro d'avril d'Info Levallois

Ce mois-ci, le magazine Info Levallois publie une pleine page sur les cours de bijouterie que j'organise à l'atelier (article disponible sur mon site www.irisnoir.fr à la rubrique "presse").

Deux formules sont proposées : l'initiation de trois heures qui vous permet d'aborder la technique de la cire en créant votre propre maquette de bague. Sinon, pour ceux et celles qui souhaitent se lancer plus avant dans la bijouterie, l'inscription au trimestre à raison de trois heures par semaine.

Le premier trimestre est consacré à la cire, le second au travail du métal (sciage, perçage, martelage, soudure...) et le troisième au sertissage de pierres.

Les cours comptent trois élèves maximum, ce qui me permet de consacrer plus de temps aux uns et aux autres. Tout le matériel est fourni par l'atelier, à l'exception du métal, des pierres et des apprêts (fermoirs, anneaux).

Les cours ont lieu en journée du lundi au vendredi, ou bien le soir de 18H à 21H.

Renseignements au 06 30 50 45 91 ou bien par mail : contact@irisnoir.fr

L'Iris Noir

www.irisnoir.fr

L'exposition évènement au Petit Palais

Vous avez jusqu'au 29 août pour vous pâmer devant les 300 modèles de haute couture qui composent cette magnifique rétrospective. Tout y est, des années Dior au choc des couleurs, en passant par le smoking, la saharienne, Catherine Deneuve et Jeanloup Sieff.

Dans l'une des salles, il est dit que si Chanel a su donner aux femmes leur liberté, Yves Saint Laurent leur a donné le pouvoir. Et il est vrai que très vite, ses modèles empruntent au vestiaire masculin : tailleurs pantalons, les fameux smoking et saharienne, jumpsuits en jersey, les coupes strictes. Et puis aussi, le pouvoir de montrer son corps grâce aux mousselines transparentes, aux découpes laissant apparaître la peau nue (ah, la robe en dentelle noire de Mona Ayoub !), aux broderies de perles sans tissu en dessous (robes Bambara).

Pour toutes les amoureuses de la broderie, regardez les tailleurs inspirés des tournesols et des iris de Van Gogh : un véritable festival de perles et de rubans pour un résultat qui laisse sans voix. Sait-on encore broder comme ça, de nos jours ?

Et puis surtout, les bijoux ! Si je puis donner un conseil, c'est de prendre le temps d'admirer les parures qui accompagnent toutes ces tenues de rêve. Chez Yves Saint Laurent, le bijou fantaisie devient un art véritable. Je revois encore avec émotion ce bracelet qui accompagne un splendide manteau d'inspiration chinoise, et d'où s'échappent, aériens, des petits papillons et des fleurs accrochés au bout de tortillons de fil métallique. Je regrette simplement qu'une salle entière n'ait pas été consacrée aux obscurs créateurs de bijoux qui ont oeuvré pour le maître.

Et je regrette aussi que la boutique soit aussi pauvre : pour une fois que j'étais prête à craquer !

L'Iris Noir

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 Je m'attaque au logiciel Rhino 3D

Avant de commencer à vous entretenir de mes dernières aventures, savez-vous que je viens d'atteindre le cap des 100 premiers articles postés sur mon blog ? Qui l'eut cru : mon incursion dans la blogosphère s'est pérennisée, je suis de mieux en mieux référencée quand on lance une googlelisation liée à la bijouterie, et mes lecteurs s'impatientent quand je n'écris pas assez régulièrement ! Un grand merci, donc, au site over-blog.com sans lequel mon blog n'existerait pas ainsi qu'aux stages de la Chambre des Métiers du 92.

Donc, je suis en stage depuis 2 jours pour m'initier aux joies du logiciel Rhino 3D. Initialement conçu pour les besoins de l'aéronautique, ce truc en quatre vues (haut, face, droit, perspective) vous permet de dessiner à peu près n'importe quoi, de la turbine au bazooka, en passant par le tournevis (que je commence à bien maîtriser) et les bijoux.

Car effectivement, que deviendra le CAP de bijouterie classique quand les ados vous dessineront en 3 clics une bague, un collier ou des boucles d'oreilles ? Non pas que ce logiciel soit facile à manipuler (quatre jours ne suffiront pas à faire de moi une virtuose du dessin industriel), mais le fait est là : avec quelques semaines de pratique intensive, n'importe qui sera capable de créer une maquette de bijou. Cette maquette sera ensuite réalisée à l'aide d'une machine qui injecte de la cire par couches successives, un peu comme une photocopieuse.

Où est l'intervention de la main humaine, là dedans ?  En dehors des clics sur la souris, et peut-être de l'intervention du polisseur et du sertisseur, je ne vois pas...

Reste que je n'ai pas tiré du logiciel le plaisir que m'ont procuré mes heures de travail sur un morceau de cire ou de métal ! Un plaisir que j'espère communiquer aux élèves de mes cours de bijouterie...

L'Iris Noir

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