21 novembre 2009
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Un livre à m'offrir ou à s'offrir
Voici une idée de cadeau que je vais donner à ma famille : je voudrais qu'on m'offre le livre de Vincent Meylan paru aux éditions Telemaque,
"Archives secrètes Boucheron".
C'est une histoire rocambolesque : on a retrouvé en effet le carnet du célèbre joaillier français où étaient répertoriées toutes les ventes de
bijoux de 1858 à 1981. Il avait été caché cette année là en raison de la victoire des socialistes à l'élection présidentielle, et de la crainte qu'avaient les grandes fortunes que les
"Rouges" ne mettent la main sur leurs biens !
C'est grâce à ce carnet que Vincent Meylan a retracé toute l'histoire de Boucheron, qui a commencé sa carrière essentiellement comme joaillier
des plus grandes cocottes de l'époque : la Castiglione, la Belle Otero, Liane de Pougy ou encore la Païva...Pour ces croqueuses de diamants, Boucheron créa d'audacieuses parures à porter
sur la peau nue : broches de hanche, bracelets de bras, bijoux de cheveux...
Puis les familles royales, les stars et les people sont également devenus clients du joaillier, d'où nombre d'anecdotes croquignolettes.
Petite précision : la partie du carnet allant de 1959 à nos jours n'a pas été confiée à l'écrivain, afin de préserver la vie privée des clients
encore en vie. Dommage...
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23 octobre 2009
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A la Pinacothèque de Paris
Le titre de l'expo est un peu trompeur :
des Rembrandt et des Vermeer, on en voit finalement assez peu.
Cette expo est surtout intéressante pour sa mise en lumière de l'art flamand du XVIIème siècle : les petits maîtres hollandais sont à l'honneur à
travers portraits, tableaux de fleurs, scènes de genre, paysages et autres marines dans lesquels ils excellaient.
Mais ce que j'ai particulièrement aimé, c'est une vitrine fabuleuse dans la première salle : celle de l'orfévrerie. Des pièces exceptionnelles de
beauté et de virtuosité. Et notamment une petite coupe en argent, façonnée par Johannes Lutma, dont la poignée représente une espèce de monstre venant s'abreuver dans l'eau imaginaire de la
coupe.
Faites attention : sur le mur opposé, une eau-forte de Rembrandt nous montre Johannes Lutma, petit homme rondouillard à l'air faussement endormi.
Né en Allemagne, il a vécu quelques années à Paris avant de s'installer définitivement à Amsterdam, où il est devenu l'un des orfèvres les plus fameux de son temps, connu pour ses ornements
zoomorphes. Rembrandt était son ami. J'aurais aimé l'être aussi...
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29 septembre 2009
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...au Musée du Luxembourg jusqu'au 17 janvier
J'ai profité des derniers beaux jours de septembre pour découvrir l'oeuvre de Tiffany. Pas le père, orfèvre et joaillier, mais le fils, Louis
Comfort. Un peintre esthète, érudit, passionné de couleurs et d'expérimentations.
J'avais en mémoire les lampes un peu galvaudées, qu'on voyait jusque dans les épisodes des Mystères de L'Ouest... C'est vous dire si je n'avais
pas forcément envie d'aller visiter cette exposition.
Eh bien, j'avais tort ! Le travail du verre est tout simplement époustouflant : jeux de reliefs, de superpositions, de nuances, d'irisations
diaboliques...et une inspiration naturaliste, japonisante, parfois à la limite de l'abstrait.
Cette exposition regroupant quelques 160 pièces d'exception est somptueuse. Très peu de bijoux (et pas forcément extraordinaires), en revanche
des vases, lampes, éléments décoratifs de mobiliers, vitraux, mosaïques tous beaux à couper le souffle.
Une exposition dont on sort heureux, c'est rare de nos jours...
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12 juin 2009
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Tintin au pays des Incas
Une expo très didactique à découvrir au Museum d'Histoire Naturelle. Trois parties : l'or à l'état de minerais, les
bijoux précolombiens, enfin l'histoire des différentes ruées vers l'or.
Malgré un manque absurde d'éclairage, on y admire des pièces de toutes beauté en or massif ou bien en tumbaga, une technique qui
permettait de tricher et d'obtenir des parures brillantes comme de l'or, mais qui étaient en cuivre en réalité.
Fonte à la cire perdue, martelage, repoussé et filigrane étaient les techniques les plus souvent utilisées. La soudure était également
maîtrisée.
En revanche, pas de sertissage. Les pierres comme le jade, la turquoise ou le lapis étaient taillées en pendentifs, bracelets ou ornements labiaux mais rarement associés à l'or.
Enfin, je vous conseille pour finir d'aller déjeuner au Café de la Baleine, au fond du parc du museum. Un très bel endroit, à l'ombre
des arbres centenaires, à l'écart des bruits de la ville.
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3 juin 2009
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A voir au Musée de la Légion d'Honneur
A découvrir jusqu'au 14 juin, les pièces uniques d'édéenne, une canadienne folle de cinéma, de gemmologie et d'histoire de l'art.
Dans une mise en scène étonnante (des bijoux plongés dans le noir à découvrir un à un grâce à une petite lampe de
poche...), les créations
très précieuses d'édéenne racontent toutes une histoire bien particulière.
Parmi mes préférés : la bague "Fusion" (un diamant cognac multiplié par 4 grâce à l'effet de prisme d'une pyramide en citrine
!!!), la bague "Envolez Moi" (un sublime tapis volant en or, diamants et tourmalines bleues paraïbas) ou encore le collier et les boucles d'oreilles "La Débacle", en corail blanc incrusté
de diamants et topazes bleues. Les prix sont évidemment à la mesure de ces démesures...
N'hésitez pas à demander des explications aux guides du musée (un peu snobs mais très gentilles en réalité), ou directement à édéenne
également présente.
Si vous ratez cette exposition à Paris, sachez que vous pourrez toujours vous rattraper à Monaco, puis Montréal, New York, Moscou,
Shangai et Genève... Dernière précision : l'entrée du musée est gratuite !!!
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27 mai 2009
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...et l'assument sans
complexe !!!
Si vous avez le blues...
Si vous aimez les slips kangourous...
Ou si tout simplement vous aimez Rachida...
Courrez sur dailymotion.com !
Et visionnez la vidéo de dirty-dahn.
Vous oublirez la bague Chaumet à 15 600 €,
les robes Dior, les bas résilles et les bottes noires, les apparitions bling bling, les coups de gueule des magistrats et le manque de préparation des dossiers pour les européennes.
Vous n'aurez plus en tête que son sourire renversant, sa classe naturelle, sa présence indéniable.
Je vous assure : ça peut devenir le slow de
l'été ! Et ça serait dommage de passer pour un ringard...
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26 mai 2009
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Créativité et années de crise
Belle expo au Musée des Arts Décoratifs, qui met à l'honneur les bijoux des années 30.
Si je ne suis pas fan de Jean Després, que je trouve génial pour les arts de la table (ah ! ses couverts, ses théières...)
mais glacial dans ses bijoux (la poésie des boulons et des bielles, bof...), je craque complètement sur Jean Fouquet, Jeanne Boivin et bien sûr la géniale Suzanne Belperron.
Mais surtout, cette expo a le mérite de démontrer que même en temps de crise (1929 n'avait rien à envier à 2009...), la
créativité ne se limite pas à l'or 18 carats : des bijoux beaux à couper le souffle, en argent, en acier, en laiton, en quartz sculpté et en laque incrustés de pierres dures ou de
diamants.
Bref : en matière de joaillerie, je reste convaincue que c'est l'originalité qui est précieuse, et non le nombre de carats...
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4 mai 2009
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La mode se démode, le style jamais
Courrez voir ce film !
Pour le jeu d'Audrey Tautou...
et celui de Benoît Poelvoorde !
Pour le livre d'Edmonde Charles-Roux
(Le Temps Chanel), dont s'est inspirée la réalisatrice Anne Fontaine.
Pour ce destin de femme qui avait décidé qu'elle n'avait rien à perdre.
Pour les chevalières portées par Etienne Balsan, puis chipées par Coco Chanel.
Pour l'analyse très fine du style Chanel : "Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui
de la vulgarité"...
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